Une plateforme numérique dédiée à l’entrepreneuriat féminin des Antilles-Guyane

Les femmes chefs d’entreprises des Antilles-Guyane auront bientôt une plateforme numérique. Elles pourront collaborer avec leurs homologues de Belgique, d’Italie, de Slovénie, d’Espagne et de France. afin d’améliorer leurs pratiques, développer des outils ou méthodes, et des réseaux transnationaux. C’est le projet du CCEM (collectif coopération export Martinique) qui a été retenu par le programme européen Erasmus+.

 

Une plateforme numérique va permettre de mettre en contact des femmes chefs d’entreprises de l’Europe et des Antilles-Guyane. Financé par le programme européen Erasmus+, ce site internet spécialement conçu pour répondre aux besoins d’informations des femmes chefs d’entreprises sera opérationnel au mois de novembre 2022.
 

Règlementation stricte

L’association martiniquaise (CCEM) a respecté la chronologie précise mise en place pour un projet Erasmus+.

Sa présidente Viviane Chiffrin et son partenaire Denis-Antoine Hérault d’OPEN-It, ont participé à un appel à propositions qui englobe un certain nombre d’étapes. 

Dans un premier temps, il fallait élaborer un projet éligible au programme européen, et  soutenir son idée devant une commission. Ces appels d'offres sont soumis à la législation qui régit les marchés publics.

Ce projet de plusieurs milliers d’euros se concrétise avec des partenaires de Belgique, d’Italie, d’Espagne, de Slovénie et de France.

 

La plateforme numérique gérée depuis la Martinique par le CCEM est attendue pour le mois de novembre 2022.

Les partenaires du projet  doivent entretemps faire parvenir un rapport intermédiaire à l’agence Erasmus + de l’état d’avancement du projet.

 

Se faire une place

Cette plateforme pour les femmes chefs d’entreprises est intégrée dans le programme Erasmus+ pour la période 2021-2027.

Ce projet permet de financer les mobilités d'études et professionnelles (stages, formation continue) au sein de l'Europe et à l'international à tous les âges de la vie et pour tous les niveaux de formation. 

La question de la parité hommes-femmes fait petit à petit son chemin dans le monde de l’entreprise. Tout n’est pas complètement gagné. Ce projet de plateforme numérique mettra aussi en relation les femmes qui hésitent à se lancer, entre autocensure, sentiments d’illégitimité et accès au crédit compliqué.

 

Jean-Claude SAMYDE, Martinique la 1ère